L’expression « Voici un travail d’orfèvre » prend tout son sens quand il s’agît d’estimer la valeur d’un objet en argenterie ancienne. Pour mener à bien cette tâche difficile, lorsqu’on fait appel à un commissaire-priseur, on loue en réalité les services d’un expert en art, tel qu’on peut en trouver dans les équipes de Rive Gauche Estimations et son service d’expertise gratuite en ligne
Réponse sous 48H
Le style et le savoir-faire de l’orfèvre
Le travail du métal et des métaux précieux remonte aux premiers âges de l’humanité. Le métier d’orfèvre d’aujourd’hui n’a pas tellement évolué depuis, en définitive. Il concerne un travail fait entièrement à la main à partir de lingots de métaux précieux que l’on va progressivement transformer.
Le premier critère permettant de déterminer la valeur d’une pièce d’orfèvrerie est la qualité de sa réalisation. Le métal est martelé en feuilles, chauffé, ciselé, gaufré, soudé, poli, jusqu’à former une œuvre qu’on peut considérer comme une œuvre d’art, même si, la plupart du temps, il s’agira d’un objet fonctionnel : tasse, théière, plat, assiette, couteau, fourchette, cuiller, carafe, coupe, etc.
Ainsi, un bel objet en argent ancien, longuement travaillé est un premier critère de valeur. Un petit objet en argent très complexe peut tout à fait avoir plus de valeur qu’un objet bien plus grand, bien plus lourd et donc bien plus riche en métal précieux. La qualité du travail de l’artisan prime.
Bien entendu, comme sur tout marché, certains objets prennent plus de valeurs que d’autres au gré des modes et des tendances. L’argenterie ancienne n’y fait pas exception. Un expert d’art en argenterie ancienne est un connaisseur avant tout. Il saura estimer à sa juste valeur une création d’un orfèvre en fonction de sa qualité de fabrication, mais aussi de sa popularité auprès des collectionneurs
L’état et l’origine de l’œuvre à estimer
Contrairement à certaines pièces exposées en salle des ventes, l’orfèvrerie ne laisse pas de place à l’imperfection. Les objets en argent façonné les plus courus sont ceux en parfait état, au lustre clinquant et n’ayant pas été réparés. Une pièce en argent ancien peut néanmoins retrouver tout son lustre et sa valeur après une restauration dans les règles de l’art.
Enfin, le critère le plus déterminant reste, comme toujours, la rareté de l’objet ancien en argent. Si ce dernier s’accompagne de documents en certifiant la provenance, de témoignages sur son existence passée et de la certification de son auteur par un poinçon, il intéressera potentiellement tous les acheteurs et collectionneurs lors de sa mise en vente.
Lexique
Orfèvre :
Artisan et/ou marchand qui fabriquent ou vendent des objets fabriqués en métal précieux. Depuis la préhistoire, les orfèvres travaillent dans le monde entier. Métier considéré comme un métier d’art, faisant appel à plusieurs techniques : la gravure, le poinçon, l’estampage, le repoussé… Métier précis, méticuleux comme celui de bijoutier. Gutenberg était orfèvre.
Poinçons :
Le poinçon d’orfèvrerie prouve que le taux de métal dans la création respecte bien ceux définis par la loi, en France. Le poinçon sert donc de contrôle en premier lieu. On trouve aussi la plupart du temps un second poinçon identifiant l’artisan qui a façonné l’œuvre.
Vermeil :
Le vermeil est un alliage d’or et d’argent non mélangés. Une pièce en vermeil est en argent recouvert d’or, feuille à feuille ou par galvanoplastie. L’or peut être jaune ou gris, de 18 ou 22 carats. L’orfèvrerie de grande taille dite « en or » concerne en réalité de grands objets fabriqués en vermeil.