Les secrets de la maison Vuitton
La maison Vuitton, malletier de luxe
Louis Vuitton (1821-) commence sa carrière de malletier à l’âge de 16 ans, chez Monsieur Maréchal, « layetier-emballeur-malletier » dont l’atelier fabrique des emballages et bagages sur commande pour protéger les effets personnels des commanditaires, lors de voyages en bateau, train ou encore voiture à chevaux.
Talentueux, Louis Vuitton se fait remarquer et se fait connaître comme artisan de renom à Paris, le jeune artisan s’occupera de la toilette de l’impératrice Eugénie.
Dans un monde où le voyage en bateau ou machine à vapeur connaît un véritable essor, le besoin des malles et valises de qualité et pratique à transporter est croissant. Le voyage est un élément fondateur de la marque, toujours présent dans l’ADN de la maison aujourd’hui.
Après 17 ans au sein de l’atelier Maréchal, Louis Vuitton ouvre alors sa propre maison en 1854 puis, son propre atelier à Asnières en 1959, qui deviendra le siège de l’entreprise.
Plusieurs révolutions techniques sur les malles sortent des ateliers de Louis Vuitton et en feront un fleuron de la maroquinerie française : la malle plate, la serrure incrochetable, la serrure à gorge, etc.
Inspiration et contrefaçon
Le talent, la qualité artisanale de chaque création et l’esprit visionnaire de Louis Vuitton et de son fils Georges, permettront à la marque une renommée aujourd’hui internationale.
Qui dit succès, dit envies et contrefaçons. D’autres artisans s’inspirent des créations de la maison, et les premiers modèles copiés apparaissent. Pour se prémunir de la contrefaçon, et c’est une première dans l’univers de la maroquinerie, la maison insère sur ses créations à partir de 1986 le monogramme LV. Une façon de protéger la marque qui commence à inspirer d’autres artisans, tout comme l’insertion en 1889 de la notion « Marque L. Vuitton déposée » sur l’emblématique damier de la maison.
Le tournant de la maison Vuitton : les collections et les exclusivités de la marque
Premier directeur artistique de la maison, nommé en 1996, Marc Jacobs offre un nouveau tournant à l’histoire de la maison en créant des sacs de collections en éditions limitées et en invitant des artistes de renommées internationales (à commencer par Takashi Murakami ou encore Jeff Koons plus récemment)
De la malle classique au vêtement de couture en passant par des créations sur mesures (coffret à vinyle pour DJ ou a skate board), malle-bibliothèque, écrin à diamants, coffre à cigare et à la joaillerie…la Maison Louis continue de créer et de se renouveler dans cet univers du rêve et du luxe.
Les célébrités, ambassadrices de la marque ou non, portent régulièrement les créations les plus mythiques de la maison :
Le sac Steamer (1901), le Keepall (1930), l’Alma (1930), le Noé (1932), le Speedy (adaptation du Keepall commandé par Audrey Hepburn , et également adopté par Jackie Kennedy), le Neverfull ou encore le Twist (1988) sont des modèles de sacs Vuitton reconnus et largement médiatisés.
Les sacs Louis Vuitton dans les salles d’enchères
Côté salle des ventes, la marque Louis Vuitton a connu un réel essor cette dernière décennie
Sac à mains, valises, malles, ou encore accessoires, les créations anciennes et contemporaines de maroquinerie Louis Vuitton font le bonheur en ventes aux enchères de jeunes collectionneurs, ou d’acheteurs plus aguerris.
Après avoir été considérés comme un produit du quotidien, les sacs à mains deviennent un investissement, tout comme les montres pour les clients masculins, les élevant au rang d’œuvre d’art. Pour une fois, les femmes deviennent les meilleures enchérisseuses !
A retenir, pour estimer une malle Louis Vuitton :
Quelques éléments qui font d’une pièce un top lots :
- Sa rareté et son état (notée de 1 à 6, 1 pour neuf, 6 pour abîmé)
- Son modèle, sa matière, son age et sa taille.
Ainsi plus votre malle Louis Vuitton sera imposante et en bon état, meilleure sera l’estimation faite par nos experts!